Où trouver le trésor perdu des templiers (partie 1)

Une nuit froide et humide d’octobre 1307, plusieurs charrettes chargées jusqu’au bord convoyées par des chevaliers en blancs manteaux quittèrent Paris, et se dirigèrent vers le port de La Rochelle. Là, ils étaient attendus par une flotte de dix-sept navires. Aussitôt les chevaliers ainsi que le contenu de leurs charrettes montèrent à bord, et la flotte prit immédiatement le large. L’on dit à ce propos que les charrettes de toutes les régions de France partaient vers tous les ports de la côte atlantique. Leur contenu était chargé sur les navires, qui partaient immédiatement vers le large. Et… disparaissaient. Dit-on. Certains villageois l’ont dit, les portuaires, les greffiers. Mais personne ne pouvait jurer les avoir vus à coup sûr. Ils semblaient se dissoudre. Ainsi disparus pour toujours, emportant avec eux les trésors du plus puissant et du plus riche Ordre du monde, l’Ordre des Templiers. Et à l’aube du vendredi 13 octobre, ont est venu chercher les chevaliers à la même heure dans toute la France. Plus d’un millier de personnes fut arrêté, dont le Maître Suprême, Jacques de Molay. Pendant plusieurs années ils furent gardés dans les geôles et torturés jusqu’à ce qu’on les brûle publiquement devant Notre Dame de Paris, et que les biens des Templiers reviennent à la couronne. Les biens privés. Parce que le trésor commun n’a jamais été trouvé.

Les documents des archives montrent que déjà en détention et sous la torture, Jacques de Molay appela Guichard de Beaujeu, neveu du chef précédent de l’Ordre, et lui proposa de devenir le prochain Grand Maître. Avec une condition. Le jeune homme devait passer une épreuve pour trouver la relique – le doigt de Jean le Baptiseur, qui était gardé dans un coffre d’argent dans la crypte des Maîtres au Temple de Paris. Guichard réussit sa tâche avec succès, et Jacques de Molay lui envoya une note, fait surprenant – presque pas cryptée, qui disait que si l’on recherchait bien dans la même crypte, dans le caveau de Guillaume De Beaujeu ne se trouvaient pas vraiment les restes de l’oncle de Guichard, mais l’ensemble des archives des Templiers, ainsi que quelques trésors qui n’avaient pas pu être évacués de la ville à temps : la couronne des rois de Jérusalem, la ménorah du temple de Salomon et les quatre statuettes d’Evangélistes en or du temple du Saint-Sépulcre. Quant à l’oncle, en fait, il fut enterré à l’endroit même où il était tombé, au combat – à Saint-Jean-d’Acre. Alors, écrivait-il, n’aie pas peur, tu n’auras pas à regarder l’homme mort.

Le jour même, Guichard adressa au roi une demande de ré-inhumation des restes de son parent dans sa ville natale, Beaujeu. Et le roi, en se frottant déjà les mains en prévision des richesses incalculables qu’il allait obtenir avec le Temple, a accordé gracieusement l’autorisation à l’exhumation de l’ancien Grand Maître.

Où ensuite est allé Guichard, les historiens en discutent encore. Certains font valoir qu’il aurait vraiment déplacé ce qui a été trouvé dans la vallée du Rhône et enterré quelque part entre Arginy et Beaujeu, d’autres au contraire disent que son chemin était vers le Nord-Ouest, au château de Gisors, appartenant à la famille du frère du fondateur de l’Ordre des Templiers, Hugues de Payns.

On creuse encore ici et là jusqu’à ce jour. La distance de près de deux cents kilomètres entre les châteaux d’ Arginy et Beaujeu fut fouillée millimètre par millimètre. Le château de Beaujeu fut démantelé pendant la Révolution littéralement pierre par pierre, mais rien n’a été trouvé ayant un quelconque lien avec les Templiers. Et toute l’attention s’est focalisée sur le château d’Arginy ayant appartenu directement à Guillaume de Beaujeu puis à Guichard. Peut-être le neveu avait bien réussi à enfouir, parvenant à faire des cachettes ingénieuses, et peut-être que le château et les terres environnantes qui sont tombées quelques siècles plus tard entre les mains de la famille Vernet, furent dévastés par eux. Bien que ce soit peu probable – il n’y a aucun témoignage de cela, car la vérité finit toujours par percer au-dehors. Quand à la fin du 19ème siècle, le château a été racheté par les comtes de Rosemont, ils ont pris l’affaire au sérieux. Avec l’utilisation de bulldozers et d’autres réalisations scientifiques et technologiques de l’époque. Ce château appartient toujours aux Rosemont, mais l’entrée en est fermée. Probablement, l’on creuse encore.


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